La mort de 13 militaires français lors d'une opération de combat au Mali constitue la plus lourde perte pour l'armée française depuis l'attentat du Drakkar au Liban en 1983.
Le président Emmanuel Macron a rendu hommage aux victimes, déclarant que «ces treize héros n'avaient qu'un seul but, nous protéger». Et la ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué qu'une cérémonie d'hommage national aura lieu aux Invalides «dans les jours prochains».
Parmi les soldats tués figure le fils de l'ancien ministre et sénateur centriste Jean-Marie Bockel, Pierre Bockel. Ce dernier appartenait au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, comme six autres victimes. Quatre des militaires appartenaient au 4e régiment de chasseurs de Gap.
Voici la liste des 13 militaires tués.
- Le Capitaine Le capitaine Nicolas Mégard, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- Le capitaine Benjamin Gireud, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- Le capitaine Clément Frisonroche, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- Le lieutenant Alex Morisse, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- Le lieutenant Pierre Bockel, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- L'adjudant-chef Julien Carette, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- Le brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
- Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
- Le maréchal des logis-chef Alexandre Protin, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
- Le maréchal des logis Antoine Serre, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
- Le maréchal des logis Valentin Duval, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
- Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie, du 93e Régiment d'artillerie de montagne de Varces
- Le sergent-chef Andreï Jouk, du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol