La rappeuse Diam’s s’est confiée en détail sur son long combat contre son addiction aux médicaments, dans une story publiée ce lundi sur son compte Instagram.
L’interprète de «La Boulette» a expliqué à ses 88.000 abonnés comment elle est venue à bout de ses démons : «Il est vrai que je ne me suis pas attardée dessus dans mon livre («Mélanie, française et musulmane», ndlr) mais avant ma conversion à l’islam, je me suis retrouvée avec 9 cachets à prendre par jour», a-t-elle déclaré.
«les cachets donnent l'illusion de mieux supporter la vie»
Elle a ensuite décidé de tout arrêter du jour au lendemain, «convaincue qu'une vie normale était possible». «J'ai fini dans une ambulance. Le choc fut si violent», a ajouté Diam's, de son vrai nom Mélanie Georgiades. C’est finalement grâce à son psychiatre qu'elle a réussi à remonter la pente. Il l’a d’abord aidé à «réduire les doses sur plusieurs mois» puis lui a «indiqué comment cesser progressivement chaque médicament».
Selon l’ex-rappeuse de 39 ans, qui a grandi dans l'Essonne, le sevrage n'est qu'une première étape : «les cachets donnent l'illusion de mieux supporter la vie difficile, il n'en reste pas moins, qu'une fois les gens sevrés, les problèmes de fond persistent et ce sont ceux-là qu'il faudra chercher à guérir pour s’en sortir définitivement. a-t-elle confié. L'errance de mon âme ne pouvait se soigner avec des substances chimiques.»
Rare dans les médias depuis qu'elle a mis fin à sa carrière de rappeuse en 2009, Diam's avait accordé un entretien à la chaîne saoudienne Arab News en août dernier. Dans cette interview, elle était revenue sur l'abandon de sa carrière et sa conversion à l'Islam.
«Avant de me convertir à l'Islam, je ressentais une tristesse dans ma vie parce que je n'avais pas réalisé que tout ce que je devais faire était de parler à Dieu. Maintenant pour tout ce qui se passe de bien ou de mal dans ma vie, je sais que j'ai Allah pour m'écouter et répondre à mes prières», avait expliqué la mère de famille.