L'expertise psychiatrique de l'homme suspecté de l'attaque à la mosquée de Bayonne lundi, «a conclu à une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes», a indiqué le procureur, Marc Mariée ce mercredi 30 octobre.
Malgré ce diagnostic, la responsabilité pénale de l'octogénaire n'est pas entamée, a précisé le procureur dans un communiqué. Claude S. sera donc présenté au juge d'instruction ce mercredi dans l'après-midi.
Le parquet antiterroriste ne se saisit pas de l'affaire
Le procureur de Bayonne a précisé par ailleurs que le parquet national antiterroriste n'entendait pas se saisir de l'affaire. La question se posait alors que le suspect, extrêmiste, avait dit vouloir «venger la destruction de la cathédrale de Paris», qu'il attribuait aux musulmans.
Ainsi, une information judiciaire doit être ouverte «des chefs de tentatives d'assassinat, dégradation et destruction aggravées, et violence avec usage d'une arme, avec réquisitions de placement en détention provisoire», a détaillé le procureur Marc Mariée.
Lundi 28 octobre, deux personnes ont été grièvement blessées par balles devant la mosquée de Bayonne. Le suspect avait également tenté d'incendier l'édifice religieux. Claude S. avait reconnu en garde à vue être l'auteur des tirs.