Les enseignants d'un lycée de Tarverny (95) n'assuraient pas les cours ce mercredi 9 octobre, pour protester contre une agression par un de leurs élèves, la troisième dans le Val-d'Oise en quelques jours.
Cet élève avait eu une altercation lundi 7 octobre dans les couloirs du lycée Louis-Jouvet avec une enseignante, quand une autre collègue est venue lui apporter de l'aide : les deux professeures «ont reçu des gifles», a indiqué la direction des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN). Le lycéen a été renvoyé à titre conservatoire, le temps qu'un conseil de discipline soit organisé.
Cette agression est la troisième dans le Val-d'Oise, en quelques jours. A Osny, un lycéen, soupçonné d'avoir agressé vendredi un enseignant qui voulait lui confisquer son portable, a été mis en examen pour violence aggravée. L'élève de 17 ans avait fait un croche-pied à un professeur d'histoire-géographie; ce dernier, victime d'un léger traumatisme crânien, a été hospitalisé.
Un député «inquiet de la montée en puissance de la violence»
A Sarcelles, un lycéen de 19 ans qui avait violemment frappé son professeur d'EPS, a été condamné vendredi en comparution immédiate à huit mois de prison, dont quatre avec sursis avec mise à l'épreuve.
Interrogé par Le Figaro ce mercredi, Aurélien Taché, médiatique député LREM du Val-d'Oise, s'est dit «inquiet de la montée en puissance de la violence» dans le département. Il demande ainsi au gouvernement «un grand projet» et «du soutien», comme «pour la Seine-Saint-Denis».
Je suis inquiet de la montée en puissance de la violence dans le @valdoise, nous avons besoin d'un grand projet, du soutien du @gouvernementFR comme à l'époque pour @seinesaintdenis ! Il ne faut pas minimiser les difficultés que nous rencontrons ! @LaRepEnMarche95 pic.twitter.com/TSEOHEzAB2
— Aurélien Taché (@Aurelientache) October 9, 2019