La fin du mois de septembre est marquée par une augmentation du nombre de naissances. L'année dernière, et quasiment chaque année, la date du 23 septembre est celle où le plus grand nombre de bébés voient le jour. Comment expliquer ce phénomène ?
C'est ce que l'on appelle l'«effet Saint-Sylvestre». En moyenne, 5% de bébés supplémentaires par rapport aux autres jours du calendrier naissent chaque année le 23 septembre.
La raison ? Selon un rapport de l'Institut national d'études démographiques (INED) daté de 2011, la période des fêtes de fin d'année et notamment du nouvel an représenteraient des moments particulièrement propices à la conception, engendrant du même coup un pic quasi-systématique des heureux événements à la fin du mois de septembre.
Une moindre «vigilance contraceptive»
L'institut pointe plusieurs causes. Tout d'abord, les tourtereaux se réunissent davantage pendant le réveillon du Nouvel an et sont donc de fait plus prompts à avoir des rapports sexuels. Les «circonstances» particulières de la fête joueraient également un rôle dans ce pic de naissances. On peut probablement inclure dans ces «circonstances» la consommation d'alcool et l'enthousiasme qui accompagne les fêtes de fin d'année chez certains.
Mais la période serait également associée à une moindre «vigilance contraceptive», donnant ainsi lieu à davantage de grossesses accidentelles.
Preuve que de telles hypothèses se tiennent, la journée du 23 septembre arrive 265 jours exactement après la Saint-Sylvestre, soit la durée moyenne d'une grossesse.