Stéphane Bern publie, ce jeudi 5 septembre, «Sauvons notre patrimoine» (Editions Plon). Deux ans après avoir accepté la mission du président de la République consistant à trouver de nouvelles sources de financements aux monuments en péril, l'animateur et journaliste vient dresser, dans un vibrant plaidoyer, un bilan de son action et apporter de nouvelles propositions.
A quelques jours des prochaines journées européennes du patrimoine, qui se tiendront les 21 et 22 septembre, Stéphane Bern pousse un nouveau «cri du coeur» pour sauver les bâtiments historiques, car, dit-il «sauver le patrimoine, c'est nous sauver nous-mêmes».
C'est ainsi que dans un ouvrage argumenté et accessible au plus grand nombre, le monsieur Histoire de France Télévisions expose les enjeux de la Mission Patrimoine durant laquelle il a pu mettre en place le Loto du Patrimoine.
Avec 150 chantiers financés grâce la mobilisation des Français, celui-ci s'est depuis révélé être une formidable réussite. Un succès qu'il compte d'ailleurs bien amplifier avec les deux nouveaux tickets à gratter de 15 et 3 euros, mis en vente début septembre par la Française des jeux.
«Mon seul parti, c'est le patrimoine»
«C'est beaucoup et peu à la fois», tempère toutefois l'animateur de «Secrets d'Histoire», qui confie par ailleurs travailler à l'idée d'un Loto européen du patrimoine.
Une proposition concrète parmi d'autres pour l'avenir et la défense d'un secteur, qu'il propose même de devenir «grande cause nationale» du prochain quinquennat.
Car Stéphane Bern en est convaincu : «le patrimoine n'est pas un luxe ; c'est une nécessité, une industrie non délocalisable de 500.000 emplois qui dope l'économie de nos territoires».
Pour autant, pas question pour lui d'embrasser une carrière politique. Se définissant comme un homme libre, à même de pouvoir pousser des «coups de gueule» lorsqu'il le faut, Stéphane Bern estime n'en avoir «ni les codes, ni les us et coutumes».
Et de conclure : «Mon seul parti, c'est le patrimoine».
«Sauvons notre patrimoine», de Stéphane Bern (Plon, 17 euros)