Les deux personnes interpellées dans l'enquête sur l'incendie de Générac (Gard) qui a ravagé vendredi plus de 300 hectares de forêt et coûté la vie à un pilote de bombardier d'eau, ont été libérées samedi vers midi, selon le procureur de la République de Nîmes Eric Maurel.
«Les deux personnes qui ont été interpellées hier et placées en garde à vue à Générac ont été remises en liberté» vers midi, a précisé le procureur de la République de Nîmes à un correspondant de l'AFP.
Un peu plus tôt, lors d'une conférence de presse à la base aérienne de la sécurité civile à Nîmes, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avait indiqué que vendredi «au moment du deuxième incendie de Générac» deux personnes avaient été placées en garde à vue. «Il y a eu le signalement de trois personnes qui auraient pu être incendiaires : deux personnes ont été interpellées et des éléments de l'enquête semblent laisser penser qu'elles peuvent être responsables», avait-il détaillé.
En quelques heures vendredi après-midi plus de 300 hectares de forêt sont partis en fumée après les 500 hectares brûlés mardi et mercredi. Onze départs de feu ont été recensés vendredi, a indiqué M. Castaner.
Parmi eux, ce nouveau départ à Générac, encore au bord de la D14, comme pour l'incendie de mardi, pour lequel le procureur de Nîmes, Eric Maurel, avait clairement privilégié la piste criminelle jeudi.
«Nous ne laisserons passer aucune enquête et nous mettrons tous les moyens à chaque fois qu'il y a un incendie pour que ceux qui de façon irresponsables font courir des risques à la vie de celles et ceux qui combattent les feux et ceux qui vivent sur ce territoire (...) soient systématiquement appréhendés et mis à disposition de la justice», a déclaré le ministre de l'Intérieur.