Quelques mois après lancé une expérimentation de lissage des heures de pointe à Paris La Défense (92), la région Ile-de-France va lancer ce mercredi 26 juin une expérience similaire sur le territoire Grand Paris Sud.
Pour cela, une charte dite «d'engagements volontaires» va être signée par 16 grosses structures de cette région (de plus de 100 salariés), telles que Carrefour France, Safran, UPS mais aussi la Faculté des Métiers ou encore l'université Evry-Val d'Essonne. Au total, elles emploient plus de 38.600 salariés, dont 11.500 étudiants.
En signant cette charte «de bonne conduite», ces dernières s'engagent à «réduire de 10 % le nombre de ses salariés arrivant en voiture particulière sur les heures de pointe du matin, chaque jour ouvré et en particulier le mardi et le jeudi», d'ici à un an.
Concrètement, des horaires décalés seront mis en place pour les salariés comme pour les étudiants, le télétravail sera favorisé avec des outils de communication à distance et la mise à disposition d'espaces de coworking. Enfin, le covoiturage et l'auto-partage seront encouragés.
Le but ? La décongestion de l'autoroute A6 et de la nationale N104 quotidiennement saturées, notamment entre 8h et 9h, aux horaires de pointe du matin, et ce, dans les deux sens de circulation, alors que ces embouteillages concernent 140.000 salariés et 24 communes.
«Cette expérimentation se veut gage d'une meilleure qualité de vie pour tous avec moins de temps perdu dans les transports, moins de stress lors des déplacements domicile-travail, moins de pollution et davantage d'efficacité au travail», a ainsi communiqué la région Ile-de-France.
En moyenne, sur l'ensemble de ce territoire, 69 % des salariés sont seuls dans leur voiture pour leur trajet domicile-travail, soit environ 57.000 salariés. Et parmi eux, une grande majorité (soit environ 30.000 personnes) arrive entre 8h et 9h.