Alors qu’il était sous régime de semi-liberté depuis sa condamnation en février, le «boxeur de gendarmes» Christophe Dettinger a obtenu le droit de porter un bracelet électronique, pour ne plus avoir à dormir en prison tous les soirs.
Celui qui avait été filmé le 5 janvier, en marge d’une manifestation des gilets jaunes à Paris, en train de frapper deux membres des forces de l’ordre, bénéficie en effet d’un jugement rendu par le tribunal d’Evry (Essonne), révélé par RTL.
Celui-ci lui permet d’être équipé du dispositif et de ne plus avoir à rentrer tous les soirs, à partir de 18 heures, au centre de semi-liberté de Corbeil-Essonnes (Essonne). Il y était assigné depuis le 13 février, date de sa condamnation à un an de prison ferme, mais aménageable.
Le jugement prévoit par ailleurs que l’agresseur s’engage à «exercer une activité professionnelle», à «réparer les dommages causés» et à respecter «l’interdiction de paraître en certains lieux : dans le département de Paris».