Une dizaine d’interpellations ont lieu ce mardi dans le milieu antispéciste, vraisemblablement dans le cadre d’une enquête portant sur la «libération» d’animaux.
Selon franceinfo, l’association Boucherie Abolition a dénoncé le placement en garde à vue de plusieurs de ses membres et responsables, à Tours, Nice, Toulouse et en Ile-de-France. L’opération aurait visé des personnes qui avaient «libéré» des truies, dindes et poules, dans dans plusieurs exploitations agricoles, à la mi-avril.
— Boucherie Abolition (@BoucherieAbolie) 14 avril 2019
Ils avaient partagés les images et vidéos de leurs actions sur les réseaux sociaux, en y apparaissant à visage découvert et en assimilant les bêtes à des «prisonniers politiques». «L’armée de libération sort des camps pour nous aider à abolir l’esclavage», indiquait notamment un tweet. Le parquet d’Evreux avait alors ouvert une enquête.
ÉVASION DE PRISONNIERS POLITIQUES EN COURS
L’armée de libération sort des camps pour nous aider à abolir leur esclavage.
Quand vous êtes déjà en enfer, n’importe où ailleurs est tjrs moins pire.
Lien vers le facebook live : https://t.co/92kzeY15Wp pic.twitter.com/Z9UmhqeaBX— Boucherie Abolition (@BoucherieAbolie) 14 avril 2019