Le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) a estimé vendredi que «le scénario le plus probable» de l'accident de Millas (Pyrénées-Orientales) fin 2017, était une défaillance de la conductrice du car, qui n'a pas perçu que le passage à niveau était fermé.
Pour le BEA-TT, il n'y a pas eu de dysfonctionnement des équipements ferroviaires, et «la cause directe» de cet accident qui a fait six morts le 14 décembre 2017, «est le non-arrêt de l'autocar au passage à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l'imposaient».