Un air de déjà-vu. Jean-Christophe Bonaparte et la comtesse Olympia von und zu Arco-Zinneberg scelleront leur union en octobre prochain aux Invalides (Paris), alors que 209 ans plus tôt, leurs aïeux, respectivement Napoléon Bonaparte et Marie-Louis d'Autriche, se disaient «oui», au même endroit.
Une annonce qui réjouit les «bonapartistes» rêvant «des gloires passées et d'un futur heureux», selon le Times à l'origine de la révélation.
«Nostalgiques, ils regrettent la grandeur d’une époque où la France dominait le continent européen de l’Espagne à la Pologne», souligne le quotidien britannique. Avant d’ajouter : «Beaucoup sont convaincus que ce mariage va propulser leur héros sur le devant de la scène européenne au moment où le continent n’a plus confiance dans la classe politique moderne».
Bonaparte and bride remake history | News | The Times https://t.co/2yUI1J8Yqr
— Yann Le Gales (@YannLeGales) 9 mai 2019
Contre ceux qui y voient un rapprochement politique, l'héritier de Napoléon Bonaparte dément. «C’est une histoire d’amour avant d’être un clin d’œil de l’Histoire, confiait le jeune trentenaire à Stéphane Bern, le 5 mai. Quand j’ai rencontré Olympia, je me suis d’abord plongé dans son regard, et pas dans son arbre généalogique ! Ensuite nous avons pu sourire de cette coïncidence historique.»
Avant de conclure : «notre mariage est à l’image de beaucoup d’autres couples d’aujourd’hui de différentes nationalités européennes. Ceci est le fruit de la réconciliation et de la construction européenne, auxquelles je tiens énormément.»