L’ONG Sea Shepherd a annoncé sur les réseaux sociaux qu’elle offrirait «10.000 euros de récompense pour toute information qui permettra aux gendarmes d’identifier le ou les coupable(s)», qui auraient décapité deux phoques à Concarneau et Trégunc dans le Finistère.
Mi-février, une tête de phoque accrochée à un cordage avait été découverte au bout de la digue du port de plaisance de Concarneau. Son corps avait été retrouvé un mois plus tard.
Lundi 18 mars, une promeneuse découvre un deuxième corps décapité, sur la plage de Trégunc. «Avec des traces de décapitation similaires à ceux du premier corps», a souligné le sous-officier Gautier Parole, chargé de l'enquête.
Sea Shepherd offre 10 000 euros de récompense pour toute information qui permettra aux gendarmes d'identifier le (s) les coupable(s)...https://t.co/YAx1iLi9dF
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) April 25, 2019
Néanmoins, selon le chef du service des mammifères marins au centre Océanopolis de Brest, l'un des phoques aurait pu perdre sa tête naturellement. «Il faut être très prudent dans cette histoire. D'après les photos que j'ai pu voir, il s’agit, très probablement, d’une décapitation pour un des phoques. En revanche, pour le deuxième phoque, il peut, éventuellement, s’agir d’une capture accidentelle.» Ajoutant : «lorsqu’un phoque meurt, sa tête, qui est articulée, pend. Comme elle pèse très lourd, elle peut finir par se détacher en fonction de l’état de décomposition de l’animal.»
Toutefois, il ne fait aucun doute pour l'enquêteur que les deux animaux ont été «décapités volontairement à l'aide d'un objet tranchant.»