Les questions se multiplient après que les journaux Marianne et le Canard enchaîné ont révélé, ce mercredi 24 avril, que six cloches, installées à titre provisoire dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, ont pu être à l'origine de l'incendie qui a ravagé l'édifice.
D'après les deux hebdomadaires, s'appuyant sur l'enquête en cours, ces cloches - trois installées en 2007 au-dessus du transept et trois autres rénovées en 2012 nichées dans la flèche - étaient en effet alimentées par des câbles, qui courant dans les combles, pourraient s'être enflammées à la suite d'un court-circuit.
De nouveaux éléments qui ont fait vivement réagir Julien Le Bras, le patron de la société Le Bras frères, en charge notamment de l’échafaudage autour de la flèche. Il a indiqué avoir été «surpris d’entendre des cloches sonner dans la flèche» et que «savoir pourquoi ces cloches étaient là, et si elles étaient régulièrement entretenues et autorisées, ce n’est pas [son] problème».
Une installation qui aurait été faite à la demande du clergé
L'information interpelle d'autant plus que, selon le Canard enchaîné, ces câbles électriques auraient été «placés à la demande expresse du clergé», cela «en infraction à tous les règlements de sécurité édictés par les architectes en chef des monuments historiques».
Les investigations se poursuivent et devraient donc maintenant chercher à savoir qui, précisément, a installé ces cloches et, surtout, pourquoi l’installation électrique n’a-t-elle pas été vérifiée lors des travaux et, si bien sûr, elles sont à l'origine du drame.
A la mi-journée, le diocèse de Paris n'avait lui, pas encore, réagi.