Une semaine après l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, la cathédrale est sous le coup d'une nouvelle menace à mesure que le ciel s'assombrit : la pluie qui pourrait tomber en abondance, dès aujourd'hui, mardi 23 avril.
Dans ces conditions, les architectes travaillant à la préservation du monument se bousculent pour couvrir l'édifice alors que des averses et même des orages sont attendus sur la capitale.
La menace est prise très au sérieux notamment en ce qui concerne la voute de la cathédrale, qui s'est en partie effondrée dans l'incendie, et qui est déjà gorgée d'eau après avoir été aspergée par les pompiers.
Une course contre la montre
Faute de protection, les probables fortes précipitations attendues pourraient ainsi entraîner sa chute et provoquer d'autres effondrements en plusieurs endroits du site.
Un contexte qui a donc poussé l'architecte en chef de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, à installer, dans les toutes prochaines heures, une bâche d'urgence.
Une opération qualifiée de «priorité absolue», faite juste après celles de stabilisation et de sécurisation des points les plus sensibles.
Un «parapluie» géant attendu
«Les poutres sont là, la bâche arrive. Les grimpeurs, puisque ce sont des grimpeurs qui vont le faire, et les échafaudeurs sont prêts», a-t-il déclaré.
Dressée à titre provisoire, cette bâche devrait ensuite être prochainement remplacée par un «parapluie», une structure, elle aussi formée à partir de bâches mais de forme plus pointue et plus haute que le toit de la cathédrale, afin de laisser un espace suffisant aux artisans qui œuvreront à la reconstruction de la charpente.