A l’appel de l’association Youth for climate, les jeunes français vont une nouvelle fois défiler dans les rues du pays, ce vendredi 12 avril, pour relancer la mobilisation contre le réchauffement climatique.
Forts du succès de leur première manifestation (près de 170.000 personnes à travers la France le samedi 16 mars, selon l’association), lycéens et collégiens entendent poursuivre leur combat, en se regroupant par milliers dans plusieurs villes. A Paris, ils doivent se rassembler devant l’Assemblée nationale, pour faire entendre leurs voix aux élus de la République et aux membres du gouvernement, qui font, selon eux, la sourde oreille face à l’urgence climatique.
A Lyon, les élèves seront également mobilisés, comme à Bordeaux, où ils pourraient compter sur le soutien de certains enseignants, qui viendraient défiler pour s’opposer par la même occasion au projet de loi pour une école de la confiance, de Jean-Michel Blanquer (qui devrait entrer en application à la rentrée prochaine). Des appels au blocage d’établissements scolaires ont même été relayés par la branche locale de l’association, qui souhaite que la «non-violence» soit respectée au cours de cette journée.
les assises nationales de youth for climate à nancy
Une manifestation importante est également prévue à Nancy, puisque Youth for Climate France va y tenir ses «assises nationales» samedi et dimanche, au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle. De nombreux jeunes sont donc attendus dès vendredi, avant de débattre durant le week-end sur les valeurs du mouvement et son avenir.
Les Assises Nationales de Youth For Climate France ont lieu ce Week-end !
N'hésitez pas à vous tourner vers vos représentants régionaux afin de faire passer vos idées !
Des directs seront réalisé sur les Réseaux Sociaux donc même à distance vous pourrez suivre les discussions ! pic.twitter.com/i1Q18MR3jI— Youth For Climate France (@YouthFrance) 10 avril 2019
Il s’agira de la troisième journée de mobilisation des jeunes pour le climat. Ils s’étaient initialement rassemblés le 15 mars dernier, à la veille de la «Marche du siècle», pour faire la grève de l’école, lancée par l’égérie suédoise du mouvement Greta Thunberg. Ils avaient récidivé une semaine plus tard, avec une affluence nettement moins importante.