La cellule «Ariane», chargée d’enquêter sur des disparitions ou des meurtres potentiellement liés à Nordahl Lelandais, a réduit ses recherches à 40 affaires. Leur contenu a été dévoilé.
Dans son édition du 8 avril, Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui a eu accès à ces dossiers, indique que 35 de ces affaires correspondent à des cas de disparitions inquiétants et cinq concernent des décès suspects. Les membres de la cellule «Ariane»de la direction générale de la Gendarmerie nationale sont chargés de faire le lien entre des affaires de disparitions, principalement, et le parcours de vie de Nordahl Lelandais.
Ils ont donc limité leurs recherches à six départements d’Auvergne-Rhônes-Alpes, à savoir la Savoie, l’Isère, la Drôme, le Rhône, la Loire et l’Ain. Les enquêteurs ont aussi recoupé les dates de disparitions, mais aussi l’âge et le sexe des disparu(e)s ou victimes potentielles de l’homme qui a déjà avoué avoir tué «involontairement» la petite Maëlys et Arthur Noyer, début 2018.
Parmi cette sélection, neuf affaires seraient considérées comme prioritaires.
Au total, 900 dossiers avaient été retenues initialement, à la suite de la création de la cellule d’investigation spéciale de la gendarmerie en janvier 2018. Si des liens pourraient s'avérer dans le futur, les gendarmes de l’équipe souhaitent se montrer prudents pour l'heure.
«Il y a des interrogations, parfois grosses, sur certains dossiers. Mais à ce jour, aucun élément ne permet de l’impliquer et il est possible qu’aucune preuve ne soit trouvée», a nuancé un haut fonctionnaire interrogé par Le Parisien/Aujourd’hui en France. «Attention à ne pas créer de faux espoirs aux familles.»