Aux côtés de José Bové, près de 500 personnes se sont rassemblées, dimanche matin, non loin de l'usine Altéo de Gardanne et du site Mange Garri dans les Bouches-du-Rhône. Autour de ces deux sites, sont entreposées des «boues rouges», à savoir les rejets solides de l'exploitation de bauxite.
Le stockage de ces déchets cristallise l'opinion. Chez les habitants, l'inquiétude grandit concernant les conséquences sur la santé de ces «boues rouges» après que plusieurs associations de défenses de l'environnement ZEA et Bouc-Bel-Air environnement ont dénoncé leur toxicité. Dangerosité niée par les industriels.
«On ne peut pas continuer à polluer avec des industries du passé. C'est un échec, il faut changer de logiciel. Notre combat, c'est la fermeture de l'usine d'Alteo», a déclaré le député européen José Bové, venu soutenir le mouvement.
Nouveau succès de la mobilisation à Mange Garri contre les #bouesrouges de l’usine Alteo de Gardanne : plus de 600 personnes rassemblées pour dire stop aux territoires toxiques #ZEA pic.twitter.com/BuWBKpNq9b
— José Bové (@josebove) 17 mars 2019
Les militants protestent également contre l'agrandissement de la zone de stockage que pourrait décider la métropole d'Aix-Marseille-Provence au profit de l'usine Altéo.
Le 12 février dernier, des militants de l'ONG ZEA avaient déversé un chargement de «boues rouges» sur le parvis du ministère de la Transition écologique à Paris.