Plusieurs associations qui oeuvrent en faveur des migrants dans la capitale tirent la sonnette d’alarme, à l'approche de la fin de la trêve hivernale.
Les équipes dirigeantes du Samu social de Paris, d'Emmaüs Solidarité ou encore de France Terre d’Asile ont récemment fait part de leur inquiétude au sujet de la situation des migrants dans la capitale, quinze jours avant la fin de la trêve hivernale.
Décrétée le 31 mars prochain, celle-ci ira forcément de pair avec «la hausse des personnes à la rue», selon France Terre d’Asile, sachant que 4 500 places d’hébergement d’urgence sont menacées de fermeture.
Une inquiétude que partage Dominique Versini, l’adjointe à la mairie de Paris chargée des réfugiés et de la lutte contre l’exclusion, qui a appelé l’Etat ce mercredi 13 à «ouvrir des centres d’accueil humanitaire dans toute la France et le long des routes migratoires».
Selon elle, 1.000 à 1.200 migrants seraient déjà à la rue à ce jour, dans les arrondissements du nord-est de Paris. Mais les associations l’espèrent, le gouvernement pourrait très bien décider de pérenniser tout ou partie de ces places.
Pourtant des le 31 mars, avec la fin de la trêve hivernale, des places d’hébergement vont fermer un peu partout en France, rejettant les personnes vers la rue et les campements. Morbide répétition. https://t.co/I6A8ltN8OE
— Florent Gueguen (@florent_gueguen) 13 mars 2019
Île-de-France: le secteur associatif redoute une hausse des migrants à la rue à la veille de la fin de la trêve hivernale avec @FedeSolidarite @EMMAUSolidarite @BrnoMorel @clairegallen https://t.co/jm8nboJM0c
— Florent Gueguen (@florent_gueguen) 13 mars 2019
Bonne question d’@alexiscorbiere au gouvernement. L’Etat a ouvert 15 000 places d’hébergement hivernal qui si rien n’est décidé, vont fermer à partir du 31 mars, avec son cortège de remises à la rue. @FedeSolidarite @BrnoMorel @EricPliez @EMMAUSolidarite @ArmeeduSalut https://t.co/IxDlw5rfQ1
— Florent Gueguen (@florent_gueguen) 4 mars 2019