Face à la malbouffe, les Franciliens sont de plus en plus nombreux à plébisciter le «fait maison» et la «qualité gustative», selon une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) publiée fin février.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Franciliens – à l'image des Français – aspirent en effet à manger plus sainement et tendent à adopter une alimentation plus responsable. Ainsi, l'étude du Crédoc montre que 51 % d'entre eux achètent des produits locaux issus de l'agriculture régionale.
Concrètement, ils sont par exemple 75 % à faire leurs courses dans un marché de quartier, 73 % chez un artisan spécialisé, 57 % dans les magasins bio ou encore 28 % à opter directement pour les circuits courts. En parallèle, un tiers d'entre eux achètent au moins une fois par mois des produits régionaux.
De plus, 8 Franciliens sur 10 déclarent acheter des produits bio, AOP ou encore Label rouge. A ce sujet, la région Ile-de-France compte 15 % de plus d’acheteurs de produits issus de l'agriculture biologique que dans le reste du pays.
Fini donc le plat tout prêt avalé à toute vitesse devant l'ordinateur, les Franciliens sont 50 % a préparer eux-mêmes leur repas, et ce, y compris parmi la population active. Ainsi, les jours de semaine, ils sont 25 % à rentrer chez eux pour déjeuner et 25 % à apporter un plat préparé à la maison au bureau.
Malgré tout, selon l'étude du Crédoc, les habitants de la région restent encore très nombreux à se faire livrer leur repas (40 %) ou encore à faire leurs courses dans des magasins de surgelés (71 %). Les actifs sont d'ailleurs 40% à penser qu’ils déjeunent «sur le pouce».
31% des Franciliens interrogés déclarent acheter des produits #bio au moins une fois par semaine et 82% privilégient les produits provenant d'@iledefrance #DirectIDF #SIA2019 #AlimentationIDF pic.twitter.com/RT9RmlRGPA
— Région Île-de-France (@iledefrance) 28 février 2019