Le mardi 15 janvier marquera le coup d'envoi du grand débat national, une consultation inédite par son ampleur annoncée par Emmanuel Macron en plein mouvement des «gilets jaunes».
D'après les informations du Journal du dimanche, une plate-forme numérique sera mise en place dans neuf jours. On y trouvera notamment un kit de méthodologie «pour organiser chez soi, dans sa commune, un débat», a précisé Christine Ollivier, journaliste du JDD, sur Europe 1.
En plus de cette plate-forme, ces consultations citoyennes passeront aussi par des stands mobiles sur tout le territoire. Ils ont pour but d'«expliquer le débat mais également recueillir des contributions».«Il y a aussi des assemblées de citoyens tirés au sort qui participeront à ce débat», a ajouté Christine Ollivier.
Une synthèse générale mi-avril
Cinq grands thèmes ont déjà été retenus : «la transition écologique, la fiscalité et les services publics, l'évolution du débat démocratique et l'immigration», comme l'avait précisé le gouvernement dans un communiqué de compte-rendu du Conseil des ministres. En plus de ces grands thèmes, cinq questions visant à cadrer le débat ont été définis.
Au bout de ces trois mois de consultation, toutes les informations seront transmises «à la Commission nationale du débat public (CNDP), qui aura la charge assez lourde de synthétiser» l'ensemble. Elle rendra «une synthèse générale» publique à la mi-avril.
Au sein-même du gouvernement, si François de Rugy, Marlène Schiappa, Mounir Mahjoubi et Brune Poirson affichent ouvertement leur enthousiasme, d'autres se montrent plus sceptiques. Parmi eux comptent notamment Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, mais également le Premier ministre en personne, Edouard Philippe.