Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du Numérique, a dénoncé l’ingérence via les réseaux sociaux de «forces étrangères» et de «groupuscules» dans la crise des gilets jaunes.
Il a confirmé, sur France Inter, qu’une enquête menée par le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) était en cours pour faire toute la lumière sur ces ingérences.
«Amplifier» le mouvement
Selon Mounir Mahjoubi, des «forces étrangères» et des «groupuscules qui ne sont pas forcément des Nations» se sont emparés «massivement» des réseaux sociaux afin «d’amplifier» le mouvement des gilets jaunes, voire même de «donner une fausse perception de la France à l’étranger».
«Le mouvement est né pour de vrai, par des Français qui ont diffusé des messages en France. Par contre, il y a eu des phénomènes d’échos : c’est-à-dire qu’il y a notamment eu des comptes nouveaux qui ont été créés et qui ont massivement diffusé, notamment des tweets en anglais», a souligné le sécrétaire d’Etat.
La semaine dernière, le quotidien britannique The Times indiquait dans ses colonnes que des centaines de faux comptes alimentés par la Russie diffusent des photos et vidéos de supposés «gilets jaunes» grièvement blessés par la police dans les manifestations alors qu’il s’agit en réalité d’images n’ayant aucun rapport avec le mouvement de contestation français.
Ainsi mis en cause, le Kremlin avait démenti tout implication.