À la sortie d'un spectacle à Besançon, Franck Dubosc a été interpellé par un groupe d'une cinquantaine de «gilets jaunes»
Le héros de «Camping», qui avait auparavant été l'un des premiers artistes à soutenir publiquement le mouvement avant de revenir sur sa position, est apparu plutôt détendu, alors qu'il écoutait attentivement les revendications des «gilets jaunes».
Ces derniers lui demandaient notamment de mettre en place une cagnotte, avec d'autres artistes, afin de contribuer au règlement des amendes et des frais d'avocats des manifestants interpellés par les forces de l'ordre. «Il y a de la répression policière, il y a des gens qui sont arrêtés abusivement (...), explique un manifestant en colère dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Si Franck Dubosc affirme ne pas être «un porte-parole» ni «un homme politique», il a néanmoins émis l'hypothèse d'organiser des évènements, à l'image des «Restos du coeur», pour aider les militants.
«J'ai fait une erreur, c'est l'erreur d'un homme qui a eu peur»
Quelques jours plus tôt, l'humoriste s'était retrouvé sous le feu des critiques, après avoir déclaré à un fan, à la sortie d'un spectacle : «Les 'gilets jaunes' c'est du passé, Monsieur. Vous êtes trop haineux, trop hargneux. À dégager».
Face à la colère des militants, Franck Dubosc avait choisi le plateau de Cyril Hanouna pour faire son mea-culpa, en affirmant : «J'ai fait une erreur, c'est l'erreur d'un homme qui a eu peur».