La région pourrait faire le plein. Pour tenter d’anticiper les prochaines décennies, l’Insee a dévoilé ce mardi une étude sur la démographie francilienne à l’horizon 2035.
Et, selon l’institut, l’évolution de la population dépendra directement de celle des logements, l’Ile-de-France étant un «marché tendu». Ainsi, d’après le scénario «haut», dans quinze ans, on recenserait 13,5 millions de Franciliens, contre 12,2 millions actuellement.
La croissance démographique, de 70 000 nouveaux habitants par an, serait un record depuis les années 1970. Cette hypothèse vaudrait dans le cas où 70 500 habitations seraient construites chaque année, en adéquation avec la loi Grand Paris votée en 2010, ce qui permettrait de «desserrer les tensions» sur le marché immobilier.
Avec 1,9 million d’habitants, la Seine-Saint-Denis deviendrait le département le plus peuplé après Paris, tandis que la population de la capitale baisserait légèrement (- 30 000 habitants).
En revanche, selon le scénario «bas», où l’Insee envisage la construction annuelle de 50 000 logements, la population de la région atteindrait 13,1 millions de personnes. Celle-ci accueillerait 50 000 nouveaux habitants par an, en particulier en petite couronne. Paris resterait stable, à 2,2 millions d’habitants.