Julien Coupat, qui a longtemps été présenté comme le leader d'un groupe ultragauche et relaxé au printemps lors du procès dit de Tarnac, a été interpellé samedi matin à Paris.
Selon une source judiciaire, l'homme a été placé en garde à vue pour «participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations».
Julien Coupat a été arrêté près du parc des Buttes-Chaumont, au nord de Paris, en fin de matinée. Il était à bord d'un véhicule accompagné d'un proche et les policiers ont découvert un gilet jaune, un masque de chantier et des bombes de peinture lors de l'interpellation, a ajouté la source.
«N'importe quelle personne qui a un gilet jaune dans sa voiture peut se faire arrêter pour groupement», a ironisé son avocat, Me Jérémie Assous auprès de l'AFP.
Faisant partie des principaux prévenus, aux côtés de son ex-compagne Yildune Lévy, Julien Coupat avait comparu en début d'année, soupçonné notamment pour le sabotage d'une ligne SNCF.
Initialement poursuivis pour terrorisme avant d'être jugés pour des délits de droit commun, ils avaient été condamnés pour refus de prélèvement biologique mais ont été dispensés de peine.