Des drones au quotidien. C'est ce que souhaite expérimenter le maire d'Asnières-sur-Seine, Manuel Aeschlimann (LR), pour faire disparaitre de sa commune la délinquance et les trafics.
Si la criminalité et la délinquance n'augmente pas à particulièrement à Asnières, le maire Les Républicains cherche à se doter de ce nouvel équipement depuis deux ans pour endiguer définitivement le trafic de drogues et contourner les guetteurs.
Il vient même de proposer au ministre de l'Intérieur une expérimentation dans sa ville. Son projet : équiper les 70 agents de la police municipale en caméras volantes pour surveiller les rues d'Asnières.
Située au nord-ouest de Paris, cette commune des Hauts-de-Seine de 86 000 habitants est déjà équipée d'un système de vidéoprotection relativement dense sur son territoire. Un dispositif qui aurait permis d'élucider «200 cas» depuis le début de l'année selon l'édile, interrogé par Le Figaro.
En équipant la police municipale de ces caméras de surveillance mobiles, il veut éviter que «de nombreux coins et recoins non contrôlés demeurent» et prévenir les trafics, en accédant à des «zones difficiles d'accès».
Une solution miracle ? Outre les risques d'atteinte à la vie privée, l'utilisation de cette technologie reste extrêmement encadrée, comme le rappelle la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) dans ce billet de blog du Monde
A Istres, dans les Bouches-du-Rhône, une flotte de drones est déjà opérationnelle, réservée à l'organisation de grands événements. Or, leur déploiement est soumis à une autorisation de la préfecture. Seule la voie publique est surveillée et les images de propriétés privées sont systématiquement floutées. Sans compter qu'un brevet professionnel de télépilote est nécessaire pour commander tout appareil.