Dans son édition du 11 novembre, le Journal du Dimanche révèle que Tariq Ramadan aurait tenté de se procurer un téléphone portable auprès d'un gardien de la prison de Fresnes.
Le prédicateur est incarcéré depuis le mois de février pour «viols» dans l'établissement pénitentiaire. Dans les colonnes de l'hebdomadaire, l'avocat Emmanuel Marsigny défend son client. «C'était une boutade de Tariq Ramadan, au mois d'août, liée au portable qu'on lui apporte dans sa cellule pour téléphoner. Même pas un incident. C'est l'exemple type du traitement qui lui est réservé !», explique le pénaliste.
La quatrième demande de remise en liberté de Tariq Ramadan a été rejetée mardi dernier. Dans l'ordonnance citée par le JDD, le juge des libertés justifie cette décision par une volonté «d'empêcher toute pression sur les victimes, les témoins ou leurs familles». Il précise que le risque «paraît hautement caractérisé», notamment à cause «des manoeuvres d'intimidation et des menaces dont ont fait part les plaignantes de la part du mis en examen».
L'avocat a fait appel de cette décision.