En déplacement au Vietnam, le Premier ministre a justifié la hausse des taxes des carburants, même s'il «entend parfaitement la grogne».
«C'est compliqué, mais il n'y a pas le choix. Il n'y a vraiment pas le choix et d'une certaine façon, il y a urgence». Lors d'un échange avec les élèves du lycée français d'Hanoï, Edouard Philippe a été interrogé sur le réchauffement climatique.
Il a revendiqué l'augmentation de la taxe carbone qui provoque de facto l'envol du prix du gazole à la pompe. «Il faut pouvoir inciter nos concitoyens à changer un certain nombre de comportements qui sont problématiques du point de vue des équilibres environnementaux».
Et même si le gouvernement entend la grogne qui monte, avec l'appel au blocage des routes le 17 novembre, le Premier ministre a expliqué aux jeunes lycéens, que «même si c'est difficile à assumer, à mettre en pratique, il y a beaucoup de gens, et notamment de votre génération, qui savent que c'est indispensable».
Pour répondre aux enjeux du réchauffement climatique, nous devons miser à la fois sur la technologie et le changement des comportements et de la réglementation. Si on ne prend pas des mesures maintenant, on risque de le payer bientôt. #PMVietnam https://t.co/YSXLjOvZyE
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 3 novembre 2018
Il a également évoqué les alternatives et les moyens mis en place pour assurer la transition, notamment la prime à la conversion. «Il faut que les gouvernements essaient de dire à la fois 'attention il faut changer les comportements', mais en même temps qu'ils accompagnent leurs concitoyens pour que ces changements soient possibles».