Après avoir embrassé sa compagne le soir du 31 octobre, une femme a été victime d'une agression homophobe dans une rue parisienne. L'enquête a été confiée au service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) du IXe arrondissement de Paris.
Les faits, dénoncés par l'association «Urgence Homophobie» sur Twitter, se sont déroulés près de Grands Boulevards, carrefour de Chateaudun.
Nouvelle agression homophobe hier soir Paris 9e
Deux femmes qui s’embrassaient.
Plainte déposée.
Plusieurs fractures de la face.
21 jours d’ITT
Opération semaine prochaine.
Insupportable.
Tout notre soutien et notre courage
Jusqu’à quand ?@MarleneSchiappa @CCastaner @NBelloubet pic.twitter.com/JHCdeDCOWR— Urgence Homophobie (@UHomophobie) 1 novembre 2018
Frappée au visage, la victime, qui devra subir une opération, a bénéficié de 21 jours d'interruption temporaire de travail.
Guillaume Mélanie, le président d'Urgence Homophobie, a confié : «À chaque agression, on a l'impression qu'on passe un stade dans l'ignominie, la violence (...) C'est insupportable. Il faut donner un exemple fort, concret. Il faut travailler sur la pédagogie, la culture, la prévention et aussi l'application des lois et sur les moyens légaux».
Quelques jours plus tôt, Guillaume Mélanie était lui-même victime d'une agression homophobe, en sortant d'un restaurant à proximité du métro Etienne Marcel, à Paris. «Nez cassé. Choqué. Du sang partout. Je suis homosexuel, et nous sommes en 2018», avait-il écrit sur son compte Twitter personnel.
Ce soir c’est mon tour.
Agression homophobe à la sortie d’un restau.
Nez cassé.
Choqué.
Du sang partout.
Je suis homosexuel, et nous sommes en 2018.@SOShomophobie @Tof_Beaugrand @stop_homophobie @Lyes_Alouane @MarleneSchiappa pic.twitter.com/O8nxg5rk3C— Guillaume Mélanie (@Guillaumelanie) 16 octobre 2018