C'est un fléau qui touche tous les quartiers. Depuis début 2016, l’exécutif parisien doit faire face à un nombre toujours plus important de rixes entre adolescents, âgés d'à peine 13 à 15 ans.
Des bagarres de plus en plus violentes, qui ont parfois lieu devant les lycées, au sujet desquelles les autorités municipales, préfectorales et policières s’étaient réunies ce mercredi, mobilisées autour de membres du corps enseignant et d’autres éducateurs spécialisés.
A cette occasion, Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, a fait le vœu de «prévenir, plutôt que déplorer les victimes», assurant qu’il fallait «proposer à ces jeunes un autre horizon que les affrontements entre bandes rivales».
Au côté de François Molins, le procureur de la République, elle a donc souhaité mettre en œuvre une «stratégie parisienne de prévention des rixes», qui sera présentée début 2019. En attendant, le magistrat a annoncé que les jeunes concernés seront désormais listés auprès des services sociaux, afin que ces derniers puissent intervenir au niveau familial.
«La mobilisation des acteurs de la sécurité, de la justice mais aussi de la prévention et de l’éducation est indispensable» a finalement conclu François Molins, selon qui «la réponse ne peut être que pénale et policière».
Proposer aux jeunes Parisiens un autre horizon que les affrontements entre bandes. Prévenir, ensemble, plutôt que déplorer les victimes. 300 personnes sont mobilisées pour les États généraux de la prévention des rixes, en présence de François Molins. #Sécurité #Education #Paris pic.twitter.com/Gg9EhIuvLr
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 3 octobre 2018