Alors que le service commence doucement à remonter la pente, voilà un autre obstacle sur la route du Vélib’, judiciaire celui-là.
Le tribunal administratif de Paris doit en effet étudier ce vendredi le recours sur le fond déposé par l’ancien opérateur, JCDecaux, à propos de la légalité du contrat signé entre le Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole et le nouveau prestataire, Smovengo.
JCDecaux estime que l’offre de son remplaçant était anormalement basse, et que l’appel d’offres aurait dû inclure la reprise des 320 salariés affectés à la gestion des vélos en libre-service, selon Le Figaro.
Si un premier recours, en référé (en urgence), a déjà été rejeté par la justice en mai 2017, rien ne dit que l’issue soit la même cette fois-ci, après l’étude du fond du dossier. Or, si le contrat entre Smovengo et le Syndicat était jugé illégal, cela pourrait entraîner sa résiliation et donc l’interruption du service.