Sven Lelandais, le frère de Nordahl Lelandais, meurtrier présumé de Maëlys et du caporal Arthur Noyer, a pris la parole pour appuyer la thèse accidentelle avancée par le suspect. Il a également assuré avoir une pensée pour les proches des victimes.
Pour l'aîné des Lelandais, son frère n’est pas un «tueur froid» décrit par certains. Dans le cas de Maëlys, Sven s’appuie sur le fait qu’on «ne met pas une claque pour tuer», donc Nordahl n’avait pas l’intention de «donner la mort, loin de là», a-t-il affirmé dans des propos rapportés par RTL et Le Parisien. Dans l'affaire Arthur Noyer, «il y a eu une bagarre et Arthur Noyer est mal retombé. C’est malheureusement accidentel», a-t-il assuré.
Le membre de la famille Lelandais ne reconnait pas son frère dans les faits qui lui sont reprochés. «Je le sens incapable de faire du mal gratuitement. Ce n’est pas Nordahl». «Nordahl a pété un câble. À un moment, il y a le diable qui est passé».
«Il protège peut-être quelqu'un»
Alors que dans l’affaire Maëlys, comme dans l’affaire du caporal, des motivations sexuelles sont avancées par les enquêteurs, Sven Lelandais a balayé ces hypothèses car son frère n’est ni «pédophile ni homosexuel».
En revanche, il a évoqué la possibilité de complicité. « Je n’ai pas d’éléments concrets pour l’affirmer, mais c’est une conviction. Il y a des choses bizarres. Pourquoi par exemple personne n’a vu Maëlys monter dans la voiture sur le parking de la salle des fêtes ? Nordahl a peut-être subi des pressions pour ne pas parler. Il protège peut-être quelqu’un ».
Sven Lelandais a expliqué comprendre la «douleur» et la «détresse» des familles pour qui il a «de la peine». «Je comprends aussi que les familles de Maëlys et d’Arthur en veuillent énormément à Nordahl. En revanche, en ce qui concerne ma famille, on n’y est pour rien», a-t-conclu. Nordahl Lelandais est mis en examen pour ces deux affaires et dans le cadre d'une troisième pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.