Jean-Claude Mas, le fondateur de la société varoise PIP condamné à quatre ans de prison pour ses prothèses mammaires défectueuses, devra purger sa peine après le rejet de son pourvoi en cassation mardi 11 septembre.
Son pourvoi a été déclaré irrecevable par la Cour de cassation, son mémoire n'ayant pas été déposé au greffe dans le délai d'un mois après la date du pourvoi.
Sa condamnation à quatre ans de prison ferme et 75.000 euros d'amende par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, le 2 mai 2016, pour fraude aggravée et escroquerie à l'égard de la société allemande de certification TÜV, qu'il avait bernée sur la composition de son gel pour prothèses, est donc définitive.
Plusieurs milliers de femmes dans le monde s'étaient vues implanter ses prothèses mammaires, fabriquées au mépris de toute norme sanitaire. En France, au moins 13.000 femmes avaient dû faire retirer leurs prothèses, suite à des ruptures ou des irritations. Deux cancers avaient été diagnostiqués en 2016.