La place est libre. Après le départ de François de Rugy, nommé ministre de la Transition écologique et solidaire, la présidence de l’Assemblée nationale concentre les convoitises.
Six candidatures ont été publiquement annoncées. Six élus désireux de se hisser au perchoir et que leurs 577 homologues devront départager le 12 septembre prochain, lors d'un vote interne en session extraordinaire.
Richard Ferrand
Si Richard Ferrand apparaît comme un candidat naturel pour succéder à François de Rugy, le patron des LREM au Palais Bourbon reste concerné par l’affaire des Mutuelles de Bretagne. L'enquête porte sur les conditions d'acquisition d'un local par l'épouse de Richard Ferrand, alors qie ce dernier était loué à la société que l'élu finistérien dirigeait. Après avoir été classée sans suites à l'automne 2017, cette affaire qui poursuite ce proche d'Emmanuel Macron de 56 ans a récemment été reprise par un magistrat de Lille.
Barbara Pompili
L'écologiste, aujourd'hui député LREM de la Somme, est la dernière prétendante à annoncer sa candidature. Après avoir renoncer à se présenter au début de la nouvelle législature au profit de François de Rugy, l'ex-secrétaire d'Etat à la biodiversité entend désormais incarner une chance sérieuse de voir une femme siéger au Perchoir.
A 43 ans, cette fine connaisseuses de la machine parlementaire - d'assistante parlementaire à co-présidente du groupe écologiste avec François de Rugy - préside actuellement la commission du Développement durable de l'hémicycle.
Cendra Motin
Une troisième macroniste, la députée de l’Isère Cendra Motin est également sur les rangs. Un temps vice-présidente de l'Assemblée, cette élue très assidue siège désormais à la Commission des Finances. Avant de défendre vigoureusement le prélévement à la source, la député de 43 ans dirigeait une société de conseil en ressources humaines dans la région lyonnaise.
Philippe Folliot
Le député du Tarn Philippe Foliiot a indiqué, dans la soirée de mercredi, avoir lui aussi déposé un dossier de candidature. Il avait d'ailleurs déjà candidaté à ce poste en juin dernier.
Cet ancien membre de l'UDI avait rallié Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle.
Annie Genevard
De son côté, la vice-présidente l'Assemblée nationale Annie Genevard (LR) a annoncé s'être porté candidate au perchoir, jeudi 6 septembre. Elle est également la secrétaire général du parti Les Républicains.
Elle plaide pour une «revalorisation du Parlement, la reconsidération de son rôle» car «la première année de cette mandature et l'affaire Benalla ont révélé toute l'importance du Parlement.»
Mathilde Panot
Autre candidate au perchoir : Mathilde Panot. Cette députée LFI a déposé un dossier de candidature afin de «représenter la voix du renouveau démocratique, social et écologiste à l'Assemblée».