A quelques jours de la reprise, les établissements scolaires franciliens mettent la dernière main à leurs nouveaux projets.
Lundi, plus de deux millions d’élèves de la maternelle à la terminale vont ainsi trouver des surprises. Celles-ci concernent notamment les infrastructures, la pédagogie ou encore les méthodes d’enseignement.
Le décrochage scolaire visé
La région a fait de la lutte contre le décrochage scolaire sa «grande cause 2018». Une plateforme téléphonique a ainsi été créée, chargée de «contacter individuellement» l’ensemble des 20 000 «décrocheurs» recensés en Ile-de-France. Avec ce fichier, d’ici à 2022, l’objectif affiché est que «100 % des décrocheurs soient contactés» et qu’au moins 50 % d’entre eux soient réintégrés, via des structures adéquates.
Elle a par ailleurs édité sur le web le Guide de l’enseignement international en Ile-de-France, à destination des familles qui cherchent un enseignement linguistique adapté, à leurs besoins et au niveau de leur(s) enfant(s).
L’environnement préservé
Si l’entretien des bâtiments est un incontournable de la pause estivale, cette année, l’accent a été mis sur des réhabilitations respectueuses de l’environnement.
A ce titre, plusieurs cours d’écoles parisiennes commencent à être rénovées pour devenir des «oasis» de fraîcheur, dont les sols clairs n’attirent plus la chaleur et sont totalement perméables aux eaux de pluie. Tout comme dans un collège de l’Essonne, où un système de récupération des eaux fluviales a été aménagé.
Les langues favorisées
Les autorités entendent aussi s’adapter et tirer parti du «contexte post-Brexit». Pour cela, les élèves de la région peuvent déjà apprendre plus de 23 langues, grâce à la multiplication des classes bilingues dans les établissements. Le nouveau collège-lycée international Lucie-Aubrac sera d’ailleurs inauguré ce lundi 3 septembre, à Courbevoie (92), au plus près du quartier d’affaires de La Défense.