Audrey Pulvar et d'autres personnalités plaident, dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche (JDD), pour la création d'un «bonus» destiné à soutenir l'essor de l'alimentation bio et locale dans les cantines des écoles et des hôpitaux.
La présidente de la Fondation pour la nature et l'Homme (FNH) et 26 autres personnalités, dont Yann Arthus-Bertrand, Nagui ou encore Sophie Marceau demandent le versement pendant trois ans par les pouvoirs publics de ce bonus cantine bio et locale «aux structures souhaitant changer de pratiques».
Ce bonus, estimé à 164 millions d'euros par an pour le secteur scolaire, 330 millions d'euros en incluant le secteur médico-social, permettrait à ces structures «de développer et d'inscrire leur projet alimentaire dans la durée».
Un cruel manque de moyens
Alors que la loi agriculture et alimentation prévoit l'introduction de 20 % de produits bio en restauration collective publique d'ici à 2022, des initiatives se multiplient déjà dans des écoles ou d'autres établissements de l'Hexagone.
Mais le fait est que «la généralisation de leurs actions est limitée par le manque de moyens». La création d'un bonus cantine bio et locale permettrait de réussir «la transition vers une alimentation saine», sans pour autant en faire peser le coût sur les familles, plaident encore les signataires de cette tribune.