Elles seront accrochées sur le torse des agents. Les premières caméras-piéton ont été livrées ces jours-ci à la RATP, a indiqué ce mercredi le quotidien La Lettre A.
La régie des transports confirme qu’une expérimentation sera bien lancée «début décembre», jusqu’à «fin 2019». Ce dispositif équipera des membres de la groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), et visera à fournir des images – a posteriori – en cas de contrôles problématiques.
Depuis septembre, les 1.000 membres du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GSPR) sont également équipés d’une arme (fournie par l'entreprise Sunrock) plus performante et précise.
Elle remplace celles auparavant données par la police nationale, «pas du tout adaptées au contexte de terrorisme dans lequel nous évoluons depuis 2015», a souligné Stéphane Gouaud, directeur sûreté à la RATP, sur FranceInfo.
Les agents de la régie des transports concernés doivent être titulaires d’un permis de port d’arme et suivre des formations régulières. Ils ne peuvent s’en servir qu’en cas de légitime défense, pour protéger leur vie ou celle d’un voyageur.
Pour les situations moins extrêmes, ils disposent de bâtons de défense ou de bombes lacrymogènes.