Samedi, des Lettons ont tenté de planter leur drapeau national sur le mont Blanc avant d'être stoppés par des gendarmes, à la demande d'un élu local les accusant d'inconscience.
Les alpinistes, dont le nombre n'a pas été précisé, ont été interceptés dans l'après-midi par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).
«Une entreprise d'inconscients», a déclaré sur Twitter Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais (Haute-Savoie), dont la commune comprend le mont Blanc.
#montblanc #saintgervais une entreprise d’inconscients de + Des représentants de la Lettonie voulaient monter un mât de 10 m au sommet du Mont-Blanc pour dresser leur drapeau . Face au risque de leur expédition j’ai demandé au PGHM d’intervenir et de saisir leur matériel pic.twitter.com/3xQxa8pqOW
— Jean-Marc PEILLEX (@PEILLEX) 11 août 2018
Un sherpa recruté à Saint-Gervais
«Des représentants de la Lettonie voulaient monter un mât de 10 m au sommet du Mont Blanc pour dresser leur drapeau, a-t-il tweeté. Face au risque de leur expédition j'ai demandé au PGHM d'intervenir et de saisir leur matériel !» Il a également ajouté à son message, une photo d'un mât enveloppé et posé à terre.
L'élu dénonce depuis des années l'impréparation et l'équipement sommaire d'un certain nombre de personnes qui tentent l'ascension du toit de l'Europe et ses 4.810 mètres de haut.
La commune de Saint-Gervais, d'où débute la voie normale vers le mont Blanc, a notamment recruté un «sherpa» (dans l'Himalaya principalement, un guide ou un porteur dans une expédition en haute montagne, ndlr), pour faire de la prévention.