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Le collaborateur violent de Macron était dans le bus des Bleus sur les Champs-Elysées

Le sulfureux et sanguin collaborateur d'Emmanuel Macron était bien présent à bord du bus des Bleus, sur les Champs-Elysées. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron accusé de violences contre un manifestant le 1er mai dernier, était présent dans le bus des Bleus sur les Champs-Élysées, à Paris, le lundi 16 juillet.

L'information, révélée ce jeudi 19 juillet par BFMTV, a été confirmée dans la foulée par l'Élysée.

Alexandre Benalla, qui était pourtant censé avoir été rétrogradé sur des missions internes, a été mobilisé pour assurer la sécurité des Bleus.

Un rôle que la présidence a tenté de minimiser, en précisant que le jeune homme avait été enrôlé au regard de l'ampleur exceptionnelle de l'événement, et ce avec l'ensemble des collaborateurs disponibles ce jour-là.

Par ailleurs, le collaborateur du président de la République était, avant cela, à l'aéroport de Roissy où, là aussi, il devait s'occuper de la sécurité des joueurs de l'Equipe de France. 

«Sur le bus, il n'a tapé personne»

Interrogé, Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF) a fait part de son étonnement, ne souhaitant pas confirmer la présence de l'individu auprès des Bleus.

«Vous me l'apprenez. Franchement, j'ai appris cette affaire ce matin. Je ne sais pas du tout s'il était sur le bus, on va vérifier mais en tout cas sur le bus, il n'a tapé personne», a-t-il ironisé.

De son côté, le délégué général de La République en Marche Christophe Castaner a assuré sur CNEWS que «personne n'est protégé dans ce pays, quel que soit son statut».

«Personne n'est protégé dans ce pays»

«L'Élysée se tient totalement à la disposition de la justice et je peux prendre l'engagement, même si je ne suis pas l'employeur d'Alexandre Benalla, je peux prendre l'engagement qu'il n'y aura aucun obstacle à ce que la justice puisse faire son travail le mieux du monde», a-t-il ajouté.  

Enfin, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, qu'il avait saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) afin de faire toute la lumière sur les agissements d'Alexandre Benalla.

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