La terre a littéralement tremblé, en France, dimanche 15 juillet, pendant le match opposant la France à la Croatie, en finale de la Coupe du monde de football.
Des «mini-séismes», ou plus exactement des vibrations au sol, provoquées non pas par une quelconque activité naturelle, mais bien d'origine humaine.
A en croire Jérôme Vergne, sismologue à l’Ecole et observatoire des sciences de la terre à Strasbourg, ils s'expliqueraient par l'enthousiasme des supporters français qui ont, a plusieurs occasions, sauté pendant le match,
Les supporters des #championdumonde2018 ont fait vibrer les sismomètres du réseau sismologique français ! pic.twitter.com/dKCkfBXtyF
— jerome vergne (@jerome_vergne) 17 juillet 2018
«Qui ne saute pas n’est pas Français !»
Il faut dire que les dizaines de milliers de supporters tricolores, rassemblés partout sur le territoire dans des «fan-zones» pleines à craquer - sans compter ceux installés dans les rues et les bars - se sont effectivement bien déchaînés tout au long d’un match riche en buts (4-2) au cri de «Qui ne saute pas n'est pas Français».
A noter toutefois que le phénomène, s'il est surprenant, n'est toutefois pas inédit. En effet, déjà le 17 juin dernier, des sismographes situés à Mexico avaient enregistré des «secousses», pendant le match qui opposait le Mexique à l’Allemagne.
Le point culminant étant le moment où, à Rostov-sur-le-Don en Russie, le Mexicain Hirving «Chucky» Lozano marquait un but, à la 35e minute face à la Mannschaft.