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Marlène Schiappa s'attire les critiques après une interview de Claire Chazal dans Paris Match

Inversement des rôles : l'interview de Claire Chazal par Marlène Schiappa lui a valu quelques critiques. [BERTRAND GUAY / AFP]

L'hebdomadaire Paris Match a mis en ligne cette semaine les premiers extraits d'une interview qui a créé la polémique sur la toile : un entretien entre Marlène Schiappa et Claire Chazal. Mais celle qui pose les questions n'est pas forcément celle que l'on croit.

La secrétaire d'Etat à l'égalité des femmes a ainsi mené cette interview «sans tabous» de l'ex-présentatrice du «20 heures» de TF1. Claire Chazal est revenue sur «sa carrière, son regard sur #MeToo, son rapport à la maternité, son engagement pour les droits #LGBT+ et sa vision de l’émancipation des femmes», décrit la secrétaire d'Etat sur Twitter. L'article paru en ligne a suscité de vives critiques de la part des internautes.

Ils sont nombreux à s'être insurgés contre ce mélange des genres, entre politique et médias. Sur le site de Paris Match, Marlène Schiappa, l'une des seules figures médiatiques du gouvernement, est en effet présentée comme l'auteure de «Si souvent éloignée de vous. Lettres à mes filles», son dernier livre, paru en mai dernier, et non comme secrétaire d'Etat. A noter néanmoins que sa fonction ministérielle apparait clairement dans la version imprimée de l'article. 

Quand certains fustigent un exercice journalistique réalisée par un représentant de l'Etat, d'autres internautes lui reprochent de ne pas se concentrer sur ses obligations officielles en tant que ministre, voire de les délaisser au profit de sa communication. 

 

La secrétaire d'Etat n'a pas attendu longtemps pour réagir, condamnant un «mépris agressif», un «snobisme» envers les lecteurs de Paris Match, associés aux téléspectateurs de l'émission «Touche pas à mon poste». Marlène Schiappa n'a pas peur de se confronter à des exercices de communication où peu de ministres s'aventurent, comme elle l'a déjà démontré, et martèle que «le devoir des politique est de parler à tous». 

La secrétaire d'Etat a déjà été la cible de vives critiques, condamnant une confusion des genres, comme le rapporte Franceinfo. A l'occasion de la sortie de son livre, l'association Anticor, spécialisée dans la lutte contre la corruption, avait saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) ainsi que le Premier ministre, accusant le secrétariat d'Etat d'avoir envoyé aux journalistes une invitation pour une dédicace de son ouvrage. 

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