La ville de Vic-sur-Aisne (Aisne) est sous le choc, ce lundi 9 juillet, après qu'un homme a cherché à s'introduire dans une maison en criant «Allahu akbar». Interpellé par les gendarmes, il est décédé après avoir reçu plusieurs coups de pistolet à impulsion électrique (Taser).
Selon France 3 Picardie, les faits se sont produits vers 9h du matin.
D'après un témoin, l'individu, âgé d'une trentaine d'années et vraisemblablement déséquilibré, aurait d'abord frappé sur des voitures stationnées dans la rue.
Puis, après avoir sauté par-dessus le portail d'une maison, il aurait violemment frappé à la porte de l'habitation en criant «Allahu akbar» («Dieu est grand», en arabe), et ce pendant plusieurs minutes.
«Hystérique» et armé d'une barre de fer
Repoussé par l'occupant des lieux, l'homme, qui était armé d'une barre de fer, serait alors reparti en s'acharnant sur des pancartes avec son arme.
Les gendarmes, prévenus par les riverains, sont rapidement intervenus sur place. Mais, face à eux, l'homme aurait plusieurs refusé et de se rendre.
Les forces de l'ordre auraient alors cherché à le maîtriser avec un Taser. Mais, au troisième coup, l'homme ne s'est pas relevé.
Une enquête ouverte
«J'avais l'impression de quelqu'un qui n'était pas dans son état normal, explique un voisin qui a assisté à la scène. Il hurlait. Il avait l'air complètement hystérique».
«C’était une bête en furie. Son visage était méchant, comme s’il était drogué», abonde un autre cité par le Courrier picard.
A Vic-sur-Aisne, l'interpellation d'un déséquilibré par les gendarmes tourne mal https://t.co/onnAfAu4CP #aisne #picardie #faitsdivers #gendarmerie pic.twitter.com/qr4hzxJZ0B
— France 3 Picardie (@F3Picardie) 9 juillet 2018
Arrivés à leur tour sur place, les pompiers ont constaté que l'homme était en arrêt cardio-respiratoire et n'ont pu que constater son décès.
Le procureur de la république de Soissons s'est également rendu sur place et une enquête a été ouverte pour éclaircir les faits.