Accusé d'avoir tenu des propos homophobes, samedi 31 juin, dans «On n’est pas couché», sur France 2, Jean-Claude Van Damme, a tenu a répondre, à sa façon, au CSA, saisi dans la foulée par plusieurs téléspectateurs.
Pour rappel, l'acteur belge, connu pour ses déclarations à l'emporte-pièce, avait tenu des paroles pour le moins limites en faisant un parallèle entre les homosexuels et les chiens.
«Les femmes se marient, les hommes se marient, les chiens se marient. Tout le monde se marie. Et tout le monde divorce !», avait-il ainsi déclaré à la stupéfaction de Marlène Schiappa.
«On est le jour de la marche des fiertés, rappelait la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, les gens vont marcher pour défendre leurs droits. La dernière fois qu’une personne a fait un parallèle entre l’homosexualité et la zoophilie, c’était un élu du Front National, en conseil municipal», avait-elle ajouté.
Une vingtaine de signalements auprès du CSA
Egalement très choqués, plusieurs téléspectateurs avaient fait part de leur indignation sur les réseaux sociaux avant que la presse ne se fasse l'écho, en début de semaine, d'au moins 20 cas de signalements auprès du CSA, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
De son côté, l'association Stop Homophobie a également fait part de son intention de porter plainte contre l'acteur.
«Je les emmerde»
Interviewé par Jean-Marc Morandini, sur CNEWS, Jean-Claude Van Damme n’a semble-t-il pas compris ce qu'était le CSA, ni pourquoi une plainte avait été déposée.
«Tout le monde se marie, tout le monde divorce, c’est tout ce que j’ai dit, a-t-il tenu à préciser. Je n’ai jamais dit que j’étais contre les homosexuels».
Et d'ajouter «C’est quoi le CSA ? Mon cousin est homosexuel. Les deux meilleurs amis de ma mère sont homosexuels. Plein de gens autour de moi sont homosexuels et ce sont mes meilleurs amis. Ils pensent ce qu’ils veulent, je les emmerde».
Pour faire taire les accusations, le comédien qui use et abuse de phrases en anglais, a même inventé un terme, «homo no phobique», afin d’expliquer sa «pensée».
«Ça veut dire pour les homos, pour les femmes, pour les enfants, pour les chiens… pour tout le monde». Pas sûr que cela suffise à éteindre l'incendie.