Un véritable monument. Tous les ans, le baccalauréat s’accompagne de chiffres impressionnants. Et si l’édition 2018 n’échappe pas à la règle, elle se distingue toutefois des années précédentes par deux records.
Des candidats en cascade
Tout d’abord, jamais, dans l’histoire de l’examen, il n’y a eu autant de candidats. Cette année, ils seront très exactement 753.148 à tenter de décrocher le précieux sésame.
Un chiffre en hausse de 5,07 % par rapport à l’an dernier. Parmi eux, 53 % passent un bac général, 21 % sont dans la voie technologique et 26 % dans la filière professionnelle.
Pour les bacs généraux et technologiques, ce sera «un jour, une épreuve». Un calendrier qui permet aux candidats en situation de handicap (30.000 cette année) de mieux appréhender cette semaine d’examens.
Demain c'est le #Bac2018 ! N'oubliez pas vos documents d'identité, la convocation, une montre, etc. .@CyrusNorth vous dit tout dans sa vidéo en ASMR https://t.co/FJ8uoubTy1 pic.twitter.com/u4BF5ITWzs
— Éducation nationale (@EducationFrance) 17 juin 2018
Une candidate âgée de seulement... 11 ans
Autre particularité, et puisqu’il n’y a pas d’âge pour tenter sa chance, le plus jeune candidat est cette année une fille âgée de 11 ans et 10 mois. S’il s’agit normalement de l’âge d’un élève de sixième, c’est surtout – là encore – un événement historique.
En effet, jamais un candidat aussi jeune ne s’était présenté à l’examen. Le précédent record datait de 1989 et était détenu par un élève de 11 ans et 11 mois. Quant au doyen, il est âgé de 76 ans.
Outre les candidats, répartis dans 4.635 centres, seront aussi sur le pont quelque 174.000 examinateurs et correcteurs, qui veilleront au bon déroulement de l’examen et à la correction des copies.
Ils seront payés 5 euros par copie corrigée et 9,60 euros de l’heure pour les épreuves orales. Les résultats, quant à eux, seront connus le vendredi 6 juillet et les rattrapages s’étaleront jusqu’au 11 juillet.