La petite Maëlys sera enterrée ce samedi 2 juin, plus de trois mois après la découverte de son corps sans vie dans le massif de la Chartreuse (Isère). Un délai particulièrement long, qui s'explique par des semaines d'analyses.
La fillette avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août, à Pont-de-Beauvoisin (Isère). C'est seulement six mois plus tard, le 14 février dernier, que les policiers retrouveront les restes de Maëlys, suivant les indications du principal suspect Nordahl Lelandais après ses aveux.
TROIS MOIS D'AUTOPSIE
Suivront alors des semaines d'analyses, rendues difficiles après les mois passés dans le massif de la Chartreuse. Comme l'a expliqué le colonel Patrick Touron, patron de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRPGN) à 20 Minutes, de nombreux experts ont été mobilisés. Le laboratoire ADN, une équipe cynophile, des spécialistes en faune et flore forensique, des techniciens en investigation criminelle, un médecin légiste et un anthropologue ont, entre autres, participé à cette enquête.
Les effets personnels de la fillette (des vêtements et une sandale retrouvés dans le massif) ont également été examinés à la loupe.
L'IRCGN a conclu, ce vendredi 1er juin, qu'«il était impossible d'établir si la fillette a été victime de violences ou d'abus sexuels». Seuls «un ou plusieurs coups violents», ayant provoqué une fracture de la mâchoire, ont été mis en évidence.
Le corps de Maëlys n'a été rendu à ses parents que le 21 mai dernier, soit neuf mois après sa disparition.