Ce samedi, se tiendra en France une journée de mobilisation contre la politique d'Emmanuel Macron. Le chef d'Etat a assuré «ne pas présider à la lumière des manifestations».
«J'écoute en permanence les gens, j'ai nourri mon projet de cette capacité d'écoute à comprendre où était le pays. (...) Mais écouter les gens, ça ne veut pas dire être la girouette de l'opinion publique, a-t-il déclaré. Et donc j'assume de ne pas présider à la lumière des sondages ou des manifestations», a confié le président de la République, ce vendredi, sur BFM TV, depuis la Russie où il a passé deux jours.
«Aucun désordre ne m'arrêtera»
Les manifestations organisées ce samedi sont l'initiative d'une soixantaine de syndicats, partis politiques et associations, dont «La France insoumise». Pour l'occasion, Jean-Luc Mélenchon a promis une marée humaine. «Qu'il la promette ! Mais vous savez, ça ne nous arrête pas», a répondu Emmanuel Macron.
Mon seul message : ceux qui veulent bloquer le pays n’y arriveront pas. Aucun désordre ne m’arrêtera. Le calme reviendra. pic.twitter.com/h3IFd6h1cn
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 mai 2018
Concernant les manifestations à l'encontre de la réforme ferroviaire, il les juge «légitimes» mais estime qu'«on est arrivé au bout du processus» et que le gouvernement a soumis ce vendredi «ses dernières propositions», notamment au sujet de la reprise de la dette.
Dernières propositions
«Il y a des manifestations légitimes contre la réforme de la SNCF. Je dis (aux syndicats) : "On est arrivé au bout du processus". Le texte va arriver au Sénat (mardi). Le gouvernement fait ses dernières propositions aujourd'hui (vendredi), prend sa responsabilité sur la dette. Nous devons aller au bout de cette réforme, nous irons au bout».