Les longs apéritifs d’été pourraient ne pas avoir le même goût. La France risque en effet de connaître une pénurie de vin rosé lors de la saison estivale.
Selon Les Echos, la récolte du millésime 2017 a été particulièrement faible et pourrait donc ne pas suffire pour étancher la soif des consommateurs, toujours plus nombreux.
La consommation mondiale de rosé a en effet augmenté de 31% ces quinze dernières années, explique le journal économique. Et si la France en est le premier pays producteur et premier exportateur, elle en est aussi le premier pays consommateur. Une bouteille de vin sur trois vendue dans l’Hexagone est ainsi un rosé.
20 millions de bouteilles en moins
Un succès qui risque de connaître ses limites cet été. En Provence, deuxième région viticole productrice de rosé derrière le Languedoc, la récolte du millésime 2017 a diminué de 12%. Conséquences de ce contexte tendu : il faudra faire avec 20 millions de bouteilles en moins sur le marché et les prix devraient augmenter de 20 à 30% l’hectolitre en moyenne.