La crise semble inextricable. Alors que le tribunal de Paris a jugé la grève des salariés Smovengo «illicite» lundi, ces derniers ont confirmé ce mardi 15 mai qu’ils ne comptaient pas s’arrêter là.
Car si les grévistes ont bien pris acte de la décision de justice, il n’en demeure pas moins qu’ils la contestent et n’ont toujours pas obtenu gain de cause concernant leurs revendications salariales.
«Les agents Vélib’ poursuivront leur mobilisation jusqu’à obtenir satisfaction à l’ensemble de leur revendications légitimes», ont-ils ainsi communiqué ce mardi 15 mai.
Depuis un mois, ils réclament en effet de meilleures conditions de travail ainsi qu’une revalorisation salariale, notamment lorsqu’ils travaillent la nuit, les week-ends et jours fériés.
De plus, le tribunal ne les a pas jugés responsables des dysfonctionnements que connaît l'entreprise Smovengo et a même ordonné à celle-ci «de cesser de recourir à des travailleurs intérimaires» pour remplacer les grévistes.
L’exploitant pourrait ainsi se retrouver à court de personnel, alors que le déploiement des nouveaux vélos continue de patiner. Mardi, moins de la moitié des stations étaient installées, alors que la totalité d'entre elles étaient déjà attendues pour le 31 mars dernier.
Communiqué des Agents #Vélib en grève suite à la décision du TGI. #Vélibgate #smovengo pic.twitter.com/IQ4UL44jv2
— Agents Vélib en grève ! (@smovengreve) 14 mai 2018