«Où est Brigitte ?» C’est la phrase que j’ai le plus entendue du président pendant la campagne», témoignait récemment la ministre Marlène Schiappa.
Une déclaration qui illustre bien la fusion du couple Macron, mais aussi le statut de partenaire indispensable et de spin doctor que Brigitte Macron entretient avec son époux. Force est de constater que l’ancienne professeur de lettres de 65 ans a su trouver sa place en un an au palais, même si elle a confié à RTL, le 25 avril dernier, qu’elle ne se «sentait pas du tout première dame».
Si Brigitte Macron n’a pas de statut officiel, une charte de transparence adoptée à l’été 2017 a défini son rôle : représenter la France au côté du président lors de déplacements officiels, répondre aux sollicitations des Français (elle reçoit environ 150 lettres chaque jour) ou encore soutenir des manifestations caritatives qui participent au rayonnement de l’Hexagone. Et, pour l’épauler dans ses missions, la première dame est entourée d’un cabinet et d’un secrétariat qui veillent scrupuleusement à son image.
Des causes sociales
Brigitte Macron s’est donc engagée dans plusieurs thématiques à dominante sociale, comme l’enfance, la pauvreté ou le handicap. Si elle n’est pas proprement investie sur le terrain politique, il ne demeure pas moins qu’elle exerce une influence certaine.
Dans Le Parisien, qui lui consacrait cette semaine un portrait, on peut lire qu’elle sait s’imposer dans les dîners du premier cercle du Château. «Elle n’est pas là pour passer les plats. Si l’un des convives l’interpelle : "Qu’en pensez-vous, Brigitte ?", elle ne se prive pas de répondre», résumait un intime de l’Elysée.