Le préfet de police de Paris Michel Delpuech a annoncé, ce vendredi, que 2.000 gendarmes et policiers seront mobilisés samedi 5 mars lors de la «Fête à Macron», organisée dans la capitale.
A l'initiative du député de La France insoumise François Ruffin, la manifestation destinée à «faire la fête à Macron» se déroulera «dans un contexte particulier consécutif aux violences et aux exactions commises pendant la manifestation du 1er mai» par 1.200 black blocs.
«Le dispositif que nous mettons en place est un dispositif d’ampleur (…). Environ 2.000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur le dispositif pris dans son ensemble. C’est un dispositif conséquent et puissant», a affirmé Michel Delpuech, lors d’un point presse.
Des contrôles en amont de la manifestation
Au lendemain des débordements spectaculaires causés lors du défilé du 1er mai, où près de 1.500 policiers et gendarmes étaient mobilisés, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, critiqué par l’opposition pour la gestion du maintien de l’ordre, avait promis «encore plus de forces de l’ordre lors des prochaines manifestations».
Sur réquisitions du procureur de la République, des contrôles pourront être menés «en amont» de la manifestation avec l'objectif d'interpeller «toutes les personnes» porteuses d'objets pouvant constituer des armes par destination et souhaitant prendre part au cortège, a indiqué le préfet de Paris.
Le cortège partira de la place de l’Opéra pour rejoindre la place de la Bastille. Le service d’ordre des organisateurs sera composé de 150 personnes, a précisé Michel Delpuech, citant des chiffres de François Ruffin.